Dentressangle Solidarité

Partenariat avec les Hospices Civils de Lyon

Dentressangle avec les hospices
civils de Lyon

Aux côtés des Hospices civils de Lyon, nous soutenons la recherche scientifique et clinique et le développement de thérapies, pour améliorer la santé et les conditions de vie des patients, particulièrement dans le cas de greffe d’organe.
Une bio-collection unique, collectant des millions d’informations sur la transplantation.

Trois centres hospitaliers d’excellence – Nantes, Lyon et Paris – collaborent sur les divers thèmes de la recherche en transplantation, notamment de rein et de pancréas. Leur mission est de sensibiliser et de mobiliser autour des enjeux de la vie après la transplantation.

3 questions au Professeur Emmanuel Morelon, chef du service de transplantation, néphrologie et immunologie clinique, Hôpital Edouard Herriot de Lyon.

Vous menez un important travail de recherche dans le domaine de la transplantation. Pouvez-vous nous présenter ce travail ?

Le service de transplantation, néphrologie et immunologie clinique de l’hôpital Edouard Herriot prend en charge tous les aspects médicaux de la transplantation rénale et pancréatique, ainsi que les patients greffés de tissus composites. Notre objectif est de répondre aux enjeux médicaux et scientifiques liés aux rejets de greffe et de comprendre les effets secondaires qui limitent la qualité de vie des malades.

En quoi le soutien de DENTRESSANGLE est-il important pour la recherche en transplantation ?

Nous travaillons avec les différents centres sur les biomarqueurs des patients, dans l’objectif d’apporter des soins personnalisés. Pour cela, en 2012, grâce au soutien de DENTRESSANGLE, nous avons pu créer une bio-collection unique, collectant des millions d’échantillons comparés avec des données cliniques. Ces données nous ont permis de créer des programmes de recherche qui répondent à des questions très précises sur la transplantation.

Quels sont les résultats concrets de cette bio-collection ?

Tout d’abord, nous avons décrit et mis en avant un nouveau type de rejet qu’aucun travail de recherche n’avait identifié jusque-là. Ensuite, la recherche que nous avons menée pour comprendre le rejet de greffon du pancréas a permis d’identifier des ressources biologiques, pour mieux comprendre le rôle des anticorps. Enfin, nous avons un projet en cours de développement : la I-Box. Sur la base des résultats des trois centres, la I-Box va nous permettre de prédire ce qui va se passer dans les 10 prochaines années.